L’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH) a alerté le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, au sujet du non-enregistrement des nouveau-nés à leur lieu de naissance, l’invitant à trouver une solution définitive à ce problème.
D’après une étude réalisée par la Fondation néerlandaise, KidsRights, en partenariat avec l’Université Erasmus de Rotterdam et l’Institut international d’études sociales, la Tunisie se positionne à la 15è place sur les 181 pays dans le monde, en matière de droits des enfants, devançant ainsi des pays comme la Norvège et le Canada, tandis que le Maroc tient la lanterne rouge dans le Magrheb.
La Tunisie vient de réaliser une performance exceptionnelle, en matière de respect des droits des enfants. Avec un score de 0,879/1, la Tunisie se retrouve à la première place en Afrique et dans le monde arabe et dépasse des pays dits développés comme la Norvège (16è), ou le Canada (49è). En Afrique du Nord, ce score réalisé par la Tunisie lui permet de supplanter ses voisins, comme l’Egypte (36è), l’Algérie (64è), la Libye (73è) et le Maroc qui ferme la marche (75è).
Il faut préciser que cette étude classe les 181 pays du monde ayant ratifié la Convention internationale de l’Onu sur les droits des enfants. Selon cette même étude, le point fort de la Tunisie est la santé (0,946/1), son point faible est l’éducation avec une note de 0,752/1. Pour sa part, l’Islande arrive en tête de peloton, avec une note globale de 0,967/0 suivi du Portugal (0,948) et de la Suisse (0,937).
Le Maroc est appelé à mieux faire
Cette étude réalisée par la Fondation néerlandaise, KidsRights vient témoigner clairement que le Maroc tient la lanterne rouge dans le Maghreb, en matière de défense des droits des enfants. Et ce, malgré les efforts que ne cesse de fournir le royaume, pour offrir à cette couche de la population un mieux-être. En effet, en dehors de ce que la Constitution de 2011 consacre dans son article 32 les droits des enfants, notamment le droit à l’enseignement fondamental, à une égale protection juridique et une égale considération sociale, et stipule leur protection, le Maroc dispose d’un Plan d’action national pour l’enfant (PANE) et d’un Programme national exécutif de la politique publique intégrée de protection de l’enfance.
Si au sujet de la pauvreté des enfants, qui constitue l’une des entraves majeures à leur épanouissement, les efforts déployés par le Royaume en faveur de la protection de l’enfance s’avèrent certes porteurs d’espoirs, il n’en demeure pas moins que les efforts dans leur ensemble, doivent être redoublés pour réduire plusieurs phénomènes sociaux dont entre autres, la déperdition scolaire, le travail des mineurs, le mariage des mineures et les enfants de la rue qui constituent eux aussi de véritables sources d’inquiétude concernant la situation des enfants au Maroc.
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