Déjà en proie à des problèmes de trésorerie, les opérateurs ont dû faire face à l’effet combiné de l’arrêt total des chantiers et de la baisse du volume des préventes, ainsi qu’à la dégradation du pouvoir d’achat des ménages, explique Aujourd’hui le Maroc. La crise sanitaire n’a fait que creuser davantage le déficit auquel les promoteurs devaient faire face.
Le quotidien explique ainsi que le marché a subi un coup dur dans le contexte actuel et que la pandémie est venue chambouler les plans d’investissement des promoteurs et limiter la performance du secteur. Il faut savoir que le secteur souffrait déjà bien avant la pandémie, indique le journal, rappelant que le secteur emploie pas moins d’un million de personnes et contribue à hauteur de 14 % au PIB national.
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« Au début de l’état d’urgence sanitaire, le marché a subi un gel d’activité. Les chantiers ont été mis à l’arrêt total. Les ventes pour leur part ont été bloquées pendant des mois, impactant durement les trésoreries des professionnels. Les activités annexes, telles que les services notariaux et administratifs, étaient également en suspens. Certes, les promoteurs étaient en difficulté, mais ils ne se sont à aucun moment découragés pour redynamiser le secteur et assurer un bon démarrage », écrit le quotidien.
Aujourd’hui, et malgré les efforts, la reprise n’est toujours pas au rendez-vous. Les indicateurs à la hausse observés à des niveaux distincts dans le secteur depuis la levée des restrictions, ne montrent pas une réelle reprise, compte tenu de la menace d’une nouvelle vague pandémique qui fait craindre aux acteurs du marché une grande incertitude.