C’est avec un sentiment mêlé de lassitude et de colère que les Marocains résidant à l’étranger (MRE) vont commencer à débarquer dans les ports marocains dans les prochains jours.
Depuis fin décembre, le Maroc a intensifié les contrôles aux frontières qui le séparent de l’enclave espagnole de Sebta.
Les fêtes de fin d’année et l’arrivée massive de clandestins subsahariens tentant de prendre d’assaut les frontières de Sebta, ont poussé les autorités marocaines à renforcer les contrôles aux frontières.
La fermeture du passage frontalier Biutz, emprunté tous les jours par des milliers de femmes mulets chargées de marchandises de contrebande, fait que la frontière de Trajal est submergée de files d’attente interminables.
En 2011, le nombre de clandestins entrés illégalement à Sebta a atteint 1300 personnes, contre seulement 330 en 2010, ce qui explique également l’intensification des contrôles des deux côtés de la frontière et en mer.
Le passage frontalier de Belyounech, fermé en 2004, était emprunté quotidiennement par 3000 personnes. Depuis, les passeurs frontaliers marchent près de 7 km pour entrer à Sebta via la frontière de Trajal.
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