S’inscrivant en faux contre les informations avancées sur l’immigration irrégulière et surtout le cas des mineurs non accompagnés, la chambre du parlement marocain a indiqué que le registre du Maroc en matière de lutte contre l’immigration irrégulière est connu et reconnu avec des chiffres à l’appui.
Sur l’épineuse question des mineurs migrants non accompagnés, le bureau de la Chambre des représentants ne transige pas et fait savoir que le Parlement européen se positionne à contre-courant d’une reconnaissance unanime du statut du Maroc et de son rôle dans la coopération migratoire.
« Aucune agence onusienne (UNICEF, OIM, Haut-commissariat aux Droits de l’Homme…), ni rapporteur indépendant, ne se sont prononcés sur la question des mineurs marocains ou sur une quelconque violation des engagements internationaux du royaume », soutient dans le communiqué, l’instance parlementaire marocaine.
« Bien au contraire, la Commission européenne et le Service européen pour l’Action extérieure, se sont amplement félicités des décisions prises par les autorités marocaines de procéder au rapatriement des mineurs marocains dûment identifiés, a-t-elle rappelé à cet effet, soulignant le rôle clé du Maroc dans la coopération migratoire.
« Depuis 2017, la coopération migratoire a permis l’avortement de plus de 14 000 tentatives de migration irrégulière, le démantèlement de 5000 réseaux de trafic et l’empêchement d’innombrables tentatives d’assaut », fait savoir la chambre des représentants, faisant remarquer que le Maroc a toujours inscrit la question de l’immigration au rang de ses priorités dans sa coopération aussi bien avec plusieurs États membres de l’Union européenne concernés, en demandant sa résolution dès 2018, rappelle le communiqué.
La même source fait cas des instructions du Roi Mohammed VI à ce sujet, relevant que toutes les diligences faites côté marocain ont été annihilées par la complexité des procédures au niveau des pays européens concernés. S’agissant de la référence dans le texte de la résolution à la ville de Sebta, le bureau de la Chambre des Représentants et les Présidents des groupes et le groupement parlementaire réitèrent le statut juridique de « cette ville marocaine occupée ».