Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue « l’boufa » qui détruit les jeunes marocains en silence.
Une nouvelle taxe sur les boissons non-alcoolisées et les jus de fruits, est entrée en vigueur depuis le début de l’année. L’objectif est d’amener les Marocains à réduire leur consommation, afin de préserver leur santé.
Pour la deuxième fois en deux ans, ces boissons connaissent une augmentation de la taxe à la consommation. Ainsi, après les 50% d’augmentation l’année dernière, le gouvernement est passé à une nouvelle hausse qui se situe entre 10 et 30 dirhams par hectolitre sur les boissons gazeuses contenant moins de 5 grammes de sucre pour 100 millilitres.
Quant aux boissons gazeuses contenant entre 5 et 10 grammes de sucre pour 100 millilitres, on note une augmentation entre 12,5 et 40 dirhams par hectolitre, tandis que pour celles ayant plus de 10 grammes de sucre pour 100 millilitres, les prix ont connu une augmentation de 15 à 45 dirhams par hectolitre.
Selon LesEcos, la hausse des prix que connaissent ces boissons, tient compte du suivi de l’évolution des habitudes de consommation des Marocains par les experts. On note que les Marocains réduisent considérablement la consommation de boissons gazeuses et de jus industriels. Ces boissons, en réalité, contiennent de grandes quantités de sucre qui exposent à des maladies. Quant au volume de consommation interne, les usines ayant diminué leur production de près d’un tiers, il est en baisse de 30%, avec une baisse de la consommation d’environ 70 millions de litres.
Faut-il le rappeler, la hausse de la taxe sur la consommation intérieure a entraîné l’année dernière, la plus forte augmentation des prix des boissons non-alcoolisées et des jus industriels, en comparaison à ces dernières 20 années, précise la même source.
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