Ces conventions ont été signées par MM. Fathallah Oualalou, ministre des Finances et de la Privatisation, Mohamed Cheikh Biadilah, ministre de la Santé, M. Omar Fassi Fihri, ministre chargé de la Recherche scientifique et par Mme Cristina Funes-Noppen, ambassadeur de Belgique au Maroc.
La première convention, qui porte sur plus de 12 millions de DH (1,25 million d’euros), vise à favoriser la recherche appliquée - portant sur des thèmes d’intérêt commun - par les échanges scientifiques et techniques ainsi que le transfert et la maîtrise de la technologie. La deuxième convention ayant trait à l’appui au programme national de lutte contre le IST-Sida (plus de 16 millions de DH) s’inscrit dans la stratégie 2002-2004 du programme national de lutte contre le Sida qui vise à contribuer à la diminution de la transmission du VIH par la prise en charge des personnes vivant avec le virus. Cet appui profitera à la région du Grand Casablanca et à la coordination centrale du programme, ainsi qu’à la prise en charge clinique au niveau des pôles de la capitale économique et de Rabat.
Quant à la troisième convention (plus de 17 millions de DH), elle porte sur l’assistance pour le développement de la formation par apprentissage qui contribuera au renforcement du secteur économique régional (Sous-Massa-Drâa) sur le plan des ressources humaines.
Elle vise à contribuer à résoudre la problématique du chômage et à renforcer le tissu économique grâce à une meilleure adéquation formation-emploi par l’apprentissage des métiers et l’amélioration de l’employabalité des jeunes déscolarisés à travers la formation par apprentissage. Ces conventions font suite à quatre autres signées en janvier dernier dans les domaines de l’approvisionnement en eau potable, l’assainissement de la ville de Tarfaya, l’amélioration de la qualité des intrants agricoles et le fonds d’études et d’expertises.
Intervenant à cette occasion, M. Oualalou s’est félicité de l’excellence des relations maroco-belges, émettant le souhait de voir la coopération bilatérale se développer davantage et toucher de nouveaux axes prioritaires de l’action gouvernementale, notamment dans les domaines de l’éradication de l’habitat insalubre et de l’analphabétisme.
Le renforcement quantitatif et qualitatif de cette coopération technique gagnerait à être accompagné par la mise en place d’une coopération financière assortie de conditions concessionnelles, a ajouté M. Oualalou appelant à accroître les investissements belges au Maroc et à saisir les opportunités à même d’intensifier les échanges commerciaux entre les deux pays.
Mme Funes-Noppen a exprimé à son tour la disposition de son pays à consolider la coopération bilatérale, faisant part de sa conviction que ces projets seront autant d’opportunités d’enrichissement mutuel et permettront de renforcer la volonté des deux pays de poursuivre la coopération dans l’intérêt des deux peuples.
MAP