Au niveau des banques, la mobilité observée en juillet avec le déconfinement et la reprise progressive des activités début juin 2020, a vite chuté en août avec l’augmentation des cas de contamination. Ainsi, la demande des ménages a baissé ces derniers mois, puisque les ménages étaient obligés de conformer leur budget et de se limiter aux dépenses nécessaires entraînant ainsi, une nécessité d’épargne pour subvenir aux éventuels problèmes d’un futur incertain, rapporte La Vie éco.
De leur côté, les banques craignant une augmentation des défauts de remboursement, n’octroient plus de prêt à des clients à profil dit faible, au regard de la détérioration nettement visible de la situation financière des emprunteurs, avec la hausse des prêts présentant des risques de défaillance, avec une hausse d’environ 15,5% en août. À en croire certains professionnels, ce taux va monter à la fin de 2020, sans aucune amélioration en 2021.
Ainsi, pour limiter les inconvénients, les établissements bancaires, indique la même source, doivent régler la situation à l’amiable en procédant au cas par cas, reprofiler les crédits des clients en difficulté, et donner un délai de grâce à ceux qui ont perdu leur emploi, afin d’éviter les poursuites judiciaires et les dépenses qui vont avec.
Néanmoins, si les débiteurs avec un profil à risque élevé sont éliminés, d’autres profils continuent d’être choyés par les banques. De plus, ces dernières ont pris la responsabilité de financer jusqu’à 107% du bien objet du prêt, contenant les frais de notaire, d’enregistrement, de rénovation ou d’aménagement, ou même d’ameublement, conclut le magazine économique.