Le Maroc a lancé un appel d’offres international pour l’acquisition et l’installation de dispositifs automatiques de comptage du trafic routier. Le coût du marché est de 16 millions de dirhams.
Les propriétaires d’auto-écoles craignent que sans une aide financière, leur secteur ne se retrouve dans le rouge. Ils redoutent un dépôt de bilan forcé, à cause de la pandémie du coronavirus.
Depuis deux mois, les auto-écoles sont fermées en raison des mesures prises pour lutter contre la propagation du coronavirus. Mais le secteur se retrouve face à une situation délicate qui met en difficulté les 20 000 familles qui y trouvent leurs moyens de subsistance. Selon Dahan Bouberd, président de l’Union nationale des propriétaires d’auto-écoles, le secteur traverse une crise et la situation risque de s’aggraver dans les prochaines semaines, rapporte le360.
Les auto-écoles ne bénéficient d’aucune couverture sociale, et les employés ne bénéficient ni de la CNSS ni du RAMED. "On ne peut même pas postuler aux aides du secteur non structuré puisque nous n’en sommes pas un", explique-t-il. Pour lui, la situation est très préoccupante et pourrait empirer si l’État ne s’y penche pas rapidement
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