Après l’arrestation par les forces de sécurité, il y a quelques jours, d’un étudiant de l’institut de technologie appliquée de Sefrou accusé d’avoir glorifié l’attaque terroriste qui a coûté la vie à 50 fidèles de deux mosquées en Nouvelle-Zélande, les éléments du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ) ont interpellé à Tanger deux personnes soupçonnées d’avoir lancé un appel à la vengeance, sur les réseaux sociaux, suite à cette attaque terroriste.
Une source sécuritaire a confié à l’agence de presse espagnole EFE que les deux personnes arrêtées à Tanger avaient diffusé sur les réseaux sociaux du contenu haineux et incitant à la violence, ajoutant que les mis en cause ont été transférés à Salé dans le cadre de l’enquête.
Ces arrestations surviennent quelques heures à peine après que les leaders d’Al-Qaeda et de l’Etat Islamique ont appelé leurs partisans à « riposter » pour venger les musulmans victimes de l’attaque en Nouvelle-Zélande.