L’information a été rendue publique par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) qui a souligné que les personnes placées en garde à vue feront l’objet d’une enquête ordonnée par les parquets compétents, tandis que les autres ont été soumises aux procédures d’investigation, de pointage et de vérification d’identité.
Depuis le 20 mars, où cette mesure a été imposée, il a été procédé à "l’interpellation d’un total de 44 203 personnes au niveau de l’ensemble des villes du royaume, avec 24 054 déférées devant les parquets compétents après la procédure de la garde à vue", indique un communiqué de la DGSN.
Selon la même source, ces interpellations se répartissent selon les préfectures de police et la sûreté régionale et provinciale comme suit : préfecture de police de Casablanca (6 210), préfecture de police de Rabat (5 848), préfecture de police de Kénitra (4 843), préfecture de police d’Oujda (4 071), préfecture de police de Marrakech (3 931), préfecture de police d’Agadir (3 243), sûreté provinciale de Salé (2 875), préfecture de police de Meknès (2 170), préfecture de police de Béni Mellal (1 708), préfecture de police de Fès (1 426), préfecture de police de Tétouan (1 356), sûreté provinciale d’El Jadida (1 155), préfecture de police de Tanger (1 104), préfecture de police de Settat (1051), sûreté provinciale de Ouarzazate (898), préfecture de police de Laâyoune (698), sûreté régionale d’Errachidia (589), sûreté provinciale de Safi (430), sûreté régionale de Taza (416) et sûreté régionale d’Al Hoceima (181).
La DGSN ne compte pas s’arrêter là. Elle a annoncé "l’intensification des opérations de contrôle dans toutes les villes et de coordonner leurs interventions avec les différentes autorités publiques en vue d’imposer l’application stricte et ferme de l’état d’urgence", pour l’intérêt de tous.