Les drones sont devenus une arme essentielle de l’armée marocaine. Le royaume en a acquis de toutes sortes : drones d’attaque, de surveillance, de destruction de navires, drones kamikazes. Il prévoit même d’installer une usine de fabrication de drones, en collaboration avec son nouvel allié, Israël. Ces drones sont déployés sur divers fronts stratégiques, notamment la surveillance des frontières pour mieux contrôler le flux migratoire et le trafic de drogue, et le conflit au Sahara, fait savoir Belt.
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Le Maroc a acquis le Bayraktar TB2 turc et le Hermes 450 israélien, un missile de longue portée qu’il aurait déjà utilisé contre les milices du Front Polisario, causant la mort d’un haut responsable militaire du mouvement indépendantiste. Le royaume a aussi acheté auprès de la société israélienne Skylock Systems, filiale du groupe Avnon, 5 unités de Dôme de fer, un drone puissant qui détecte et neutralise les drones non autorisés. Ils seront dédiés à la protection des installations civiles et militaires sensibles du royaume.
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Le Maroc et l’Algérie se livrent depuis des années à une course à l’armement. La crise entre les deux pays s’intensifie de jour en jour, avec en toile de fond le conflit au Sahara, ce qui amène certains experts à craindre un conflit armé. L’Algérie a rompu en août dernier ses relations diplomatiques avec le royaume, puis fermé quelques mois plus tard, en octobre, le gazoduc Maghreb-Europe.