L’Algérie exige des excuses du Maroc
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que les excuses de Rabat à Alger sont la condition sine qua non pour la réouverture des frontières terrestres avec le Maroc.
Le tout nouveau président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a une fois de plus contesté la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
Face à la presse, le 23 janvier 2020, le président algérien n’a pas marchandé son soutien au Front Polisario. Selon Tebboune, le Sahara est une question de décolonisation qui relève du pouvoir des Nations Unies et de l’Union africaine.
Sans surprise, le président algérien a clairement renouvelé sa position et celui de son gouvernement sur le conflit. Quelques jours plus tôt, soit le 12 janvier dernier, le chef de l’État algérien avait manifesté cette position dans une correspondance adressée au Front Polisario, notamment au Secrétaire général du Front, Ibrahim Ghali, suite à sa réélection.
Par ailleurs, six pays ont récemment ouvert des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla, pour marquer leur soutien à l’intégrité territoriale du Maroc.
À l’unanimité, le Polisario et l’Algérie avaient considéré cette décision comme "une nouvelle violation des normes du droit international, des décisions et des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée Générale des Nations Unies, relatives à la question du Sahara Occidental".
Aller plus loin
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que les excuses de Rabat à Alger sont la condition sine qua non pour la réouverture des frontières terrestres avec le Maroc.
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