Alors que l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc, essentiel pour la province andalouse de Cadix, approche de son terme le 17 juillet, l’angoisse grandit au sein des équipages de pêche andalous. Ces derniers, qui dépendent des eaux...
Une guerre du renseignement se serait déclarée entre le Maroc et l’Algérie dans les arcanes des organisations et des structures de l’Union Européenne, révèle une source diplomatique de Bruxelles citée par le quotidien Al Massae. Les deux pays maghrébins s’appuieraient sur des groupes de pression agissant au sein de l’UE, pour faire adopter des décisions, ou avorter des projets.
Plus de 15.000 groupes de pression opèrent à Bruxelles, où ils s’activent à informer les députés européens sur les projets de décisions et accords discutés par le Parlement Européen et les autres structures de l’UE, en espérant obtenir leurs votes, explique la même source.
L’Algérie paye par exemple des journalistes travaillant au sein de l’UE, pour collecter des informations en rapport avec les projets intéressant le Maroc, afin de mobiliser les eurodéputés contre ces projets.
Le refus de l’union européenne de renouveler l’accord de pêche entre le Maroc et l’Europe en 2012, aurait ainsi été possible grâce aux groupes de pression travaillant pour l’Algérie. Certains députés européens estimaient que le Maroc "pillaient les ressources halieutiques du Sahara".
D’après un câble diplomatique diffusé en 2011 par WikiLeaks, le Département du Renseignement et de la Sécurité algérien (DRS), aurait pour principale mission de boycotter tous les efforts diplomatiques du Maroc, dans l’optique d’affaiblir le pays, d’entraver la normalisation des rapports entre les deux Etats voisins et de bloquer le processus de résolution du problème du Sahara.
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