La proposition de partition du Sahara formulée par l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, lors d’un exposé devant le Conseil de sécurité n’est pas du goût de Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la...
Des entretiens seraient en cours entre le Maroc et l’Algérie, en vue de l’organisation d’une rencontre entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Taïb Fassi Fihri, et son homologue algérien Mourad Medelci, pour la normalisation des rapports entre les deux pays.
La rumeur démentie par le ministère marocain des Affaires étrangères, aurait été confirmée par d’autres sources du même département au quotidien Akhbar Al Yaoum.
Dans les coulisses diplomatiques marocaines, on ne parle plus que de la réouverture des frontières maroco-algériennes, et encore plus depuis le lancement d’initiatives européennes, américaines et arabes pour injecter du sang neuf dans les relations entre les deux pays voisins.
Plusieurs signaux forts avaient déjà été émis par les deux pays. Mourad Medelci avait par exemple affirmé en avril dernier que les frontières entre le Maroc et l’Algérie ne seraient pas éternellement fermées.
Sur le plan économique, les deux pays se sont lancés dans un processus irréversible pour développer leur coopération, principalement dans les domaines de l’énergie et des mines.
Au sommet, le président algérien Abdelaziz Bouteflika, influencé par les révoltes sociales dans le monde arabe, paraît convaincu aujourd’hui de la nécessité de rouvrir les frontières maroco-algériennes.
Le seul problème auquel ferait face Bouteflika serait le refus d’obtempérer de l’armée algérienne, qui serait contre la normalisation des rapports avec le Maroc, un refus plus fort encore depuis l’annonce de l’adhésion du Royaume au Conseil de Coopération du Golfe (CCG), qui lui confère une profondeur géostratégique unique dans le monde arabe.
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