Le Maroc s’apprête à mettre en œuvre la vision stratégique lancée par le roi Mohammed VI, afin de « placer le pays sur la voie d’un développement économique et social durable et global ».
La visite très attendue du Roi Mohammed VI dans la région de l’Oriental devait coïncider avec la réouverture des frontières du Maroc avec l’Algérie et la normalisation des rapports entre les deux pays. Mais la dernière sortie médiatique du premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, semble freiner ce processus.
Ahmed Ouyahia, avait en effet indiqué dimanche dernier à Alger que "l’ouverture des frontières avec le Maroc n’est pas à l’ordre du jour" et avait accusé l’agence de presse officielle Maghreb Arabe Presse (MAP) de mensonges et de calomnies.
Le Premier ministre algérien avait même affirmé lors d’une conférence de presse tenue à Alger qu’un "lobby officiel marocain aux Etats-Unis, prétendait que l’Algérie était impliqué dans l’envoi de mercenaires et d’armes en Libye".
Ces accusations ont été immédiatement rejetées dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères marocain, qui affirme qu’aucun "responsable marocain n’a évoqué le rôle de l’Algérie dans la facilitation du recrutement ou du passage des mercenaires vers la Libye".
Les déclarations du chef du gouvernement algérien, qui surviennent à un moment où les relations bilatérales entre les deux pays connaissent un développement remarquable, n’auraient pour objectif, selon le communiqué, que de maintenir fermées les frontières de son pays avec le Maroc.
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