La Fédération a déclaré avoir reçu « des plaintes récurrentes » de professionnels se plaignant de pressions administratives injustifiées, affirmant qu’elle suit ce dossier de près et qu’elle ne manquera pas de défendre les droits et les intérêts des agences opérant dans le cadre légal et conformément au cahier des charges précédemment adopté.
La Fédération « empruntera toutes les voies juridiques et institutionnelles possibles, et ira aussi loin que nécessaire pour garantir l’équité envers les professionnels et défendre leur stabilité professionnelle », ajoute la même source, appelant au passage les agences à tenir bon sur leurs droits et à ne se soumettre à aucune procédure dépourvue de base juridique.
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En cas d’obstacles ou de refus administratifs, la Fédération a recommandé aux agences de demander une réponse officielle écrite de l’administration concernée, de documenter le refus par voie d’huissier de justice, puis de prendre contact avec les représentants régionaux ou nationaux de la Fédération pour assurer le suivi juridique du dossier, poursuit la même source, appelant les professionnels à respecter les procédures légales.
Un climat de mécontentement règne parmi les directeurs du Transport et de la logistique dans plusieurs régions du Royaume. À l’origine de cette colère, des « instructions officielles » reçues via l’application WhatsApp, concernant le retrait de certaines dispositions du cahier des charges des sociétés de location de voitures sans chauffeur, entré en vigueur en 2024.
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Le ministère du Transport et de la Logistique a cédé aux pressions du « lobby des sociétés de location », qui représente les intérêts des grandes entreprises du secteur, et a émis des instructions officielles via WhatsApp stipulant que les agences de location de voitures existant avant l’entrée en vigueur du nouveau cahier des charges seront exemptées de l’obligation de rehaussement du capital social prévue à l’article 13 dudit cahier, ont révélé les mêmes sources.
De quoi mettre en difficulté les responsables des directions du transport dans plusieurs provinces. Il y a quelques jours, bon nombre d’entre eux avaient publié des annonces officielles exigeant des professionnels qu’ils se conforment aux dispositions du nouveau cahier des charges. Celui-ci prévoit en son article 13 la nécessité de porter le capital social à 500 000 dirhams.