Elections au Maroc : le RNI In, le PJD Out
À l’issue des élections des Chambres professionnelles, qui se sont déroulées vendredi, sur l’ensemble du territoire national, le Rassemblement national des indépendants (RNI)...
L’ancien Premier ministre français, Manuel Valls a fait part de son souhait de voir le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, candidat aux élections du 8 septembre, devenir le prochain chef du gouvernement marocain.
Aux yeux du dirigeant franco-espagnol, Aziz Akhannouch est un candidat privilégié pour le poste de Premier ministre. Dans une tribune publiée par Le Journal Du Dimanche, il met en avant les points forts du patron du Rassemblement National des Indépendants (RNI). Il évoque la victoire de son parti aux dernières élections des chambres professionnelles. Le RNI a obtenu 638 sièges sur les 2 230 qui étaient à pourvoir, soit 28.61 %.
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Il vante aussi les mérites d’Aziz Akhannouch : « Ministre de l’Agriculture depuis octobre 2007, il a mis en œuvre le plan « Maroc Vert » lancé en 2008 par Mohammed VI. Faisant de l’agriculture une priorité nationale, ce plan affiche de véritables succès avec notamment une augmentation nette du PIB agricole (de 65 milliards en 2008 à 125 milliards de dirhams en 2018), une forte hausse des exportations agricoles (2,4 fois) et 2 milliards de m³ d’eau d’irrigation économisés et valorisés annuellement — ce qui se retrouve dans la croissance du PIB qui est passée de 7 % (1998-2008) à 17 % (2008-2018) ».
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Ces réussites, fait-il remarquer, ont poussé le souverain à lui confier également en février 2020 la stratégie de développement agricole du royaume jusqu’en 2030 avec le plan « Generation Green », un nouveau programme clé pour l’avenir du pays. « Les enjeux sont d’importance, car le Maroc, qui a subi de plein fouet la crise du Covid, malgré une bonne gestion sanitaire, vient de lancer un grand chantier de réformes économiques et sociales, avec l’ambition de devenir un pays émergent d’ici à 2030. Parmi les priorités fixées figurent l’éducation, la santé, la réduction des inégalités ou la lutte contre l’économie de rente. »
En tout, 18 millions d’électeurs marocains sont appelés au vote le 8 septembre. « Le jeu politique marocain peut relever de nombreuses surprises. Les partis traditionnels (le PJD, le PAM ou le parti de l’Istiqlal) sont loin d’avoir dit leur dernier mot. Et dans toutes les hypothèses, le mode de scrutin à la proportionnelle implique un gouvernement de coalition. Mais nous aurions (Europe, NDLR) tout à gagner que le gouvernement du Maroc soit dirigé par un stratège, un entrepreneur moderne, avec une véritable vision économique et sociale, capable de relever les défis du Maroc », conclut Manuel Valls.
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