Dans un communiqué, les deux ONG demandent aux autorités marocaines d’enquêter « sur les allégations crédibles de violence policière contre Zefzafi et s’abstenir de déposer plainte contre des personnes qui protestent ou s’expriment de manière pacifique ».
Pour HRW et AI, le leader du mouvement du Hirak s’est plaint des violences policières lors de son interpellation fin mai dernier juste avant sa présentation devant le procureur du roi. Les autorités marocaines avaient plus ou moins reconnu ces dépassements, affirmant que Zefzafi et deux de ses camarades qui se trouvaient en sa compagnie avaient opposé une résistance lors de son interpellation.