« Le mis en cause est soupçonné d’être impliqué dans l’organisation d’opérations d’immigration illégale au profit des ressortissants de pays subsahariens, dont celle du 12 juin 2018 au cours de laquelle 43 candidats ont trouvé la mort et quatre autres ont été secourus, et ce après le naufrage de leur embarcation près des côtes espagnoles », indique la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.
« La perquisition des deux appartements loués par le prévenu ont permis d’interpeller sept candidats à l’immigration issus de pays subsahariens, dont quatre hommes et trois femmes, ainsi que la femme du mis en cause qui réside illégalement au Maroc », ajoute le communiqué selon lequel cinq passeports étrangers, des sommes d’argent en dirhams, en euro, en dollar américain, ainsi que des reçus de virements bancaires ont été saisis lors de cette opération.
A noter que le Maroc a annoncé cette semaine la mise en place d’une autorisation de voyage électronique pour trois pays, dont le Mali. Cette autorisation doit être présentée obligatoirement par les voyageurs originaires des ces trois pays au moment d’embarquer dans l’avion.