De nombreux artistes marocains se tournent vers la plateforme YouTube qui est devenu un moyen pour eux de gagner de l’argent et d’éviter la marginalisation.
Malek est un grand artiste. Enfin, un grand artiste qui se fait tant de rêve. "Non je ne suis pas en période d’hibernation", dit Malek. "Je réponds toujours présent quand je suis suscité", précise lui-même.
Le chanteur marocain Malek revient avec force dans le monde de la chanson marocaine. Il devra produire un nouvel album dans les mois qui viennent. Malek qualifie son parcours de "classique". Au début de sa carrière, il a écrit des poèmes avant de découvrir le charme de la guitare. Son bac en poche, Malek part suivre des études de Droit en France, plus précisément à Montpellier. Il y rencontrera des artistes de grand talent. A Paris, il se produit dans un restaurant, carrefour des artistes. C’est l’époque des cafés-théâtres. C’était aussi l’occasion pour Malek de tisser des contacts professionnels. Ce qui lui permis de réaliser un premier album.
Au Maroc, Malek a chanté "La Mal-vie". Mais, c’est surtout "Je chante" qui lui a donné envie de se réinstaller chez lui. En 1991, Malek a en effet déménagé à Casablanca.
En 1996, il chante "Bara’a". Ce tube est produit par 2M pour le compte de l’UNICEF Maroc. C’était à l’occasion de la journée internationale de la radio et de la télévision en faveur de l’enfance. "Bara’a" a regroupé plusieurs artistes qui ont bénévolement prêté leurs voix et leur talent. Il s’agit notamment de Sanaa Kadmiri, Sidonie, Saïda Fikri, Nouri, Sofia, Hakim Saïssi, Jauk Armal, Mounsef Adyel, Jean-Daniel Vitalis, une chorale d’enfants ainsi que Saïd Mosker. Ce dernier a co-écrit la chanson qui sera couronnée par un prix aux "International Emmy Awards". Ce ne sera pas l’unique succès. Il y a eu également "Asrar" et "Ma Bka Lina Amal", chantées en duo avec un ami de longue date, Hamid Bouchnak. Après "Malek 90", "Malek 97", l’artiste sort "Malek 2000", un album entièrement enregistré au Maroc qui comporte 11 titres dont un duo avec Saïda Fikri, "Had Saghir". Puis, "A Tanger". Une chanson qui célèbre cette ville affriolante.
En 2000, Malek a répondu présent à l’action humanitaire du Ruban Rouge qui encourage le public à adopter des orphelins du sida. Et ce, en donnant un minimum de 10 dollars en échange d’une fleur virtuelle sur Internet... Malek a offert, en soutien à l’association, un "M" en or représentant la première lettre de son nom, un geste apprécié par toute la famille du Ruban Rouge.
L’économiste
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