Danny Antoni de son nom, a été fixé sur sa peine le 17 juillet pour des faits qui remontent à l’année dernière. Reconnu coupable de deux chefs d’accusation sur Facebook, l’intéressé écope de 26 mois de prison. Le juge Edwin Paramjothy qui a prononcé la condamnation a également retenu contre Danny Antoni, 6 mois de prison, pour insulte contre le président sur le même réseau social.
« Le crime d’insulte envers l’Islam a été commis non seulement contre la personne à laquelle l’insulte était destinée mais également contre les valeurs et les fonctions que la religion représente », a fait observer le juge, qui ajoute : « Bien que la liberté d’expression garantisse la liberté de critiquer, ce droit n’accorde pas aux individus le droit d’insulter ». Dans le cas d’espèce, « l’affichage inapproprié, irresponsable et provocateur de l’accusé basé sur la race et la religion avait transgressé les paramètres de la liberté d’expression garantie par le gouvernement fédéral », indique le juge. Et de clarifier que « La loi protège la liberté de religion en promulguant ou en renforçant les cadres et législations nationaux pour empêcher la diffamation des religions et les stéréotypes négatifs sur les groupes religieux ».
Pour commettre son forfait, Danny Antoni s’est servi du compte Facebook « Danny A’antonio Jr ». Là-dessus, le mis en cause a publié « une déclaration insultante contre le prophète Mohammed et l’Islam », rapporte alnas.fr. Sa condamnation est intervenue, en vertu des prescriptions de l’article 298A (1) (a) du Code pénal, qui, selon le même média, « prévoit une peine d’emprisonnement maximale de cinq ans ».