Face à la dépravation des mœurs à laquelle conduit l’utilisation de TikTok, les députés de l’opposition ont invité le gouvernement marocain à prendre ses responsabilités et à interdire l’application chinoise dans le royaume. Mais y arriveront-ils ?
Adil Fathi, adjoint du procureur du Roi auprès du tribunal de première instance de Taza, a comparu fin de semaine dernière devant le conseil disciplinaire de la Cour Suprême, pour avoir cité l’ancienne ministre de la Justice française Rachida Dati, dans un de ses articles publié dans la presse marocaine.
Le magistrat qui avait parlé de la grossesse de Rachida Dati, députée européenne d’origine marocaine, "provoquée par une relation sexuelle illégitime", a été sévèrement réprimandé.
Plusieurs magistrats se sont déclarés solidaires avec Adil Fathi, notamment sur internet, via les réseaux sociaux.
L’homme, membre de plusieurs associations professionnelles de juristes, dénonce régulièrement les injustices et défend les valeurs de démocratie et de justice à travers ses écrits, dont l’un des derniers est une lettre ouverte au ministre de la Justice, Mustapha Ramid.
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