Vingt et un enseignants de maternelle et du primaire sont en grève aujourd’hui. Leur mouvement vise à soutenir la mère d’une élève qui passe devant le tribunal
« Une expulsion serait non seulement, gâcher tout le travail d’acteurs sociaux et d’enseignants, et accepter qu’une femme « étrangère » doive subir en silence les violences morales et physiques de son mari pour rester en France. Mais surtout ce serait saccager totalement l’avenir de cette mère et de sa fille ».
Le comité parents-enseignants des écoles Victor-Hugo du réseau Education sans frontières a obtenu une forte mobilisation autour du cas de Rachida, 27 ans, née au Maroc et de Ghislaine 4 ans, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire.
Le groupe scolaire des pentes de la Croix-Rousse est en effet fermé pour manifester son soutien à la jeune femme qui comparaît ce matin et permettre aux parents et enseignants de se rendre au tribunal administratif. Une prise de parole est prévue à la sortie.
C’est en constatant la rupture de vie commune entre Rachida et son mari, que la préfecture a adressé fin août, à la première, une obligation de quitter le territoire. Cette mère de famille possède un emploi depuis huit mois. Sa fille est scolarisée depuis deux ans à la maternelle Victor-Hugo.
Le Progrès Rhone
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