
Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.
Dans un rapport publié lundi, Human Right Watch (HRW) dénonce le traitement réservé par le Maroc aux personnes soupçonnées de terrorisme.
HRW pointe du doigt dans ce rapport de 56 pages, intitulé "Stop Looking for Your Son : Illegal Detentions Under the Counterterrorism Law in Morocco", les abus et violations commis dans la lutte anti-terroriste au Maroc.
L’ONG de défense des droits de l’homme s’appuie sur des témoignages de personnes détenues entre 2007 et 2010. Ces derniers, souvent placés dans des lieux de détention secrets et détenus pendant des périodes dépassant largement les 12 jours de garde à vue prévus par la loi, se disent régulièrement soumis à des actes de torture ou de mauvais traitement.
Le Maroc a pour la première fois souhaité réagir aux accusation de l’ONG. Dans sa réponse, le Royaume explique entre autres que "le Procureur du roi auprès de la cour d’appel de Rabat a visité le siège de la DST, fouillé dans ses locaux et établi un rapport qui indique qu’il n’y a aucun centre de détention secret" et que les accusations de tortures relevées dans le rapport de HRW "ne sont pas crédibles puisqu’aucune plainte n’a été déposée dans ce sens".
Le Maroc a adopté une loi anti-terroriste restrictive 12 jours après les attentats de Casablanca (45 morts) en mai 2003. Cette législation autorise la police à mener des visites domiciliaire, même nocturnes, des écoutes téléphoniques et des contrôles de courrier électronique. Tout terroriste présumé peut par ailleurs être arrêté sans décision judiciaire pendant une période maximum de quatre jours.
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