Le lobby pro-israélien reproche également au ministère marocain de la culture d’avoir désigné cette année la Palestine en tant qu’invité d’honneur. Cette désignation a sans doute « renforcé le nombre de textes de conspiration juifs exposés ».
Dans une réponse adressée au SWC, le ministre marocain a répondu que les livres qui étaient exposés lors de ce salon international du livre ne sont pas anti-sémites mais anti-israël.
Sur le site internet du salon, les organisateurs écrivent :
« Certes, la terre de Palestine souffre, depuis plus d’un demi-siècle et à cause de la tyrannique occupation israélienne, d’une situation historique caractérisée par la violence aveugle, l’instabilité et l’absence autant des conditions de vie que de mort. Toutefois, ces circonstances douloureuses n’ont nullement entravé, malgré leur ampleur, l’existence d’une phénoménale énergie créatrice et d’une rare résistance culturelle. »
En 2008, les éditeurs marocains avaient boycotté le salon du livre de Paris parce qu’Israël était l’invité d’honneur. Cette décision avait été prise par le gouvernement sur proposition de la ministre de la culture de l’époque, Touria Jabrane. Plusieurs pays arabes avaient également décidé de ne pas prendre part à l’événement.