Au Maroc, la gestion des déchets pendant la période de la célébration de l’Aïd al-adha reste l’un des défis que peinent à relever chaque année les autorités locales.
En juillet 2020, les envois de fonds des Marocains résidant en Belgique vers le Maroc ont connu une hausse de 200%, comparativement à la même période de l’année dernière.
Selon les données de « Moneytrans », on note une hausse du nombre de transactions de 200% vers le Maroc et de plus de 50% vers d’autres destinations comme la République démocratique du Congo et le Rwanda, rapporte La Map. D’après cette société internationale d’envoi d’argent à l’étranger basée à Bruxelles, cette forte augmentation des transferts d’argent vers le Maroc en juillet s’explique notamment par les restrictions sur les voyages liées à la pandémie de Covid-19.
En effet, affirme Jérémy De Smet, le PDG de Moneytrans, « Les familles marocaines par exemple ont un budget consacré à leurs vacances […]. Comme cette année elles ne peuvent pas dépenser cet argent sur place ou amener du cash en main propre, elles envoient le montant à la famille via nos services ». Par ailleurs, souligne la même source, beaucoup d’envois de fonds s’opèrent lors des fêtes religieuses comme l’Aïd Al-Adha par exemple, et traduisent l’expression d’une grande solidarité des populations d’origine étrangère qui apportent de ce fait, leur soutien à leurs familles en difficulté.
Les chiffres de la Banque nationale de Belgique attestent que les transferts d’argent vers ou depuis l’étranger liés à l’immigration ont représenté en Belgique 1,35 milliard d’euros. Quant aux transferts d’argent des Marocains résidant en Belgique, ils valaient 39 % du nombre de transactions et 21 % en valeur en 2017.
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