Plusieurs médias marocains et israéliens ont annoncé l’acquisition « imminente » par le Maroc des avions de combat américains F-35. Selon le Forum Far-Maroc, il ne s’agit en réalité que d’une rumeur « infondée ».
Une grande majorité d’habitants de Casablanca (96%) soutiennent les mesures sécuritaires prises par l’Etat après les attentats du 16 mai à Casablanca qui ont fait 43 morts, selon un sondage publié mercredi.
Les personnes interrogées ont également appuyé à 77% l’adoption par le Maroc de la loi antiterroriste, entrée en vigueur le 29 mai, selon ce sondage réalisé par la filiale de l’institut français CSA au Maroc pour le compte du quotidien Al Ahdath Al Maghribia qui le publie.
Cette loi aggrave sensiblement les peines encourues pour des faits relevant du terrorisme et permet à la police judiciaire de prolonger la garde à vue des personnes soupçonnées de terrorisme.
Parmi les Casablancais, pour qui les attentats de Casablanca "portent atteinte aux valeurs de l’islam", une minorité de 15% juge que le chef d’Al Qaïda, Oussama ben Laden, serait un "bon défenseur de l’islam".
L’enquête révèle que pour 19% des personnes interrogées, la politique et les positions du Maroc "justifient les menaces d’Oussama ben Laden".
"L’existence de cette minorité, un citoyen sur cinq, qui s’exprime ainsi librement dans l’atmosphère émotionnelle suscitée par les attentats, mérite de retenir l’attention", écrit Al Ahdath Al Maghribia.
Dans une cassette qui lui avait été attribuée en février, le chef du réseau Al-Qaïda avait cité le Maroc, allié traditionnel des Etats-Unis dans le monde arabe, parmi les pays arabes "apostats" qu’il convenait de "libérer".
Le sondage montre par ailleurs qu’une majorité d’interviewés (60%) juge "important" le port du hijab. 64% souhaitent que le vendredi soit jour de congé alors que 88% se déclarent favorables à l’interdiction de l’alccol.
Il n’y a pas au Maroc de parti politique qui encourage l’intolérance, estiment 63% des personnes interrogées. Le plus cité, le Parti islamiste justice et développement (PJD), "ne constitue pas un danger", jugent-ils.
Plusieurs journaux, notamment socialistes, avaient affirmé que la politique du PJD, présentée comme "obscurantiste et rétrograde", avait favorisé directement ou indirectement le développement des courants intégristes impliqués dans les attentats du 16 mai.
Le sondage a été réalisé à Casablanca auprès d’un échantillon de 800 personnes des deux sexes âgées entre 15 et 60 ans.
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