« Je fume trop et je n’en peux plus », a révélé Leïla Slimani dans une interview accordée à New Statesman. Toutes ses tentatives pour surmonter cette dépendance se sont soldées par un échec. « Chaque jour, je me résous à arrêter et chaque jour je recommence, malgré les patchs, les somnifères, les gommes », a-t-elle confié. Son souhait, c’est de se débarrasser de cette dépendance.
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Dans cet entretien, l’écrivaine franco-marocaine a également évoqué son enfance. « Enfant des années 90, j’étais fasciné par Madonna. Elle a fait étalage de sa vie sexuelle et a chanté ‘Papa, don’t preach’. Pour une jeune fille marocaine comme moi, c’était incroyable. Aujourd’hui c’est Denis Mukwege, le médecin congolais qui soigne les femmes victimes de violences sexuelles. »
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Leïla Slimani se souvient du meilleur conseil qu’elle ait jamais reçu. Un conseil émanant de son père. « Mon père avait l’habitude de dire : ‘Chaque jour est le premier jour de ta vie. Ce que tu n’as pas réalisé hier, tu peux le réaliser demain. Mettons-nous au travail ! », a confié l’admiratrice de la militante féministe, Louise Michel, la plus grande figure de la commune de Paris connue pour son engagement auprès des plus pauvres.