Législatives : Dépôt des candidatures du 17 au 24 août

21 août 2007 - 00h27 - Maroc - Ecrit par : L.A

La période réservée au dépôt des déclarations de candidatures pour l’élection des membres de la Chambre des représentants du Maroc, prévue le 7 septembre prochain, a débuté vendredi 17 août et se poursuivra jusqu’au 24 du même mois à 12H00. C’est ce qu’a indiqué un communiqué publié jeudi par le ministère de l’Intérieur.

La même source précise que conformément aux dispositions juridiques en vigueur, toute personne désireuse de se porter candidate doit être inscrite sur les listes électorales générales, âgée au moins de 23 années grégoriennes révolues à la date du scrutin et ne doit pas être déchue du droit d’éligibilité, conformément à la loi organique de la Chambre des représentants tout en ajoutant qu’au regard du mode de scrutin adopté pour l’élection des députés, les déclarations de candidatures seront présentées sous forme de listes.

Pour ce qui est de l’élection au niveau des circonscriptions électorales locales, le mandataire de chaque liste est tenu de déposer, en personne, la déclaration de candidature en trois exemplaires au siège de la province, de la préfecture ou de la préfecture d’arrondissements dont relève la circonscription électorale.

Le communiqué du ministère de l’Intérieur qui rappelle également que la campagne électorale débutera samedi 25 août 2007 à 00H00 et s’achèvera jeudi 6 septembre à 24H00, précise en outre que le nombre de cartes d’électeur retirées jusqu’au soir du mercredi 15 août a atteint 11.104.940 cartes, soit près de 72 % du total du corps électoral national

Le même département rappelle, à cette occasion, aux citoyennes et citoyens inscrits sur les listes électorales générales, qui n’ont pas encore retiré leurs cartes, que l’opération de retrait se poursuivra dans les bureaux des autorités administratives locales jusqu’à la veille du scrutin, le jeudi 6 septembre.

A noter d’autre part que le Parquet général a été saisi, à la date du 15 août courant, de 142 affaires portant sur des infractions électorales dont une majorité sont en cours d’instruction, alors que d’autres ont été classées sans suite faute de preuves. Un communiqué commun des ministères de la Justice et de l’Intérieur a indiqué que la commission centrale conjointe chargée du suivi des plaintes relatives aux infractions électorales, a procédé à la classification des plaintes qu’elle a reçues de l’autorité administrative et judiciaire en six catégories : plaintes relatives à l’organisation de campagnes électorales prématurées,utilisation de l’argent pour l’achat des consciences, comportement de certains agents et auxiliaires d’autorité, utilisation des moyens de l’Etat et des collectivités locales, comportement de certains fonctionnaires de l’administration publique, des collectivités locales et des établissements publics.

D’autres cas ont été notifiés à la commission et portent notamment sur le recours à la violence, à la menace des électeurs et au non-respect des normes juridiques régissant l’inscription sur les listes électorales, ajoute le communiqué.

Concernant les origines de ces plaintes, la même source précise qu’elles se répartissent entre des infractions soulevées par la presse (231 cas), les infractions qui proviennent des préfectures et provinces (60 cas) et enfin les infractions mentionnées dans les plaintes (46 cas).

Libération - Larbi Bouhamida

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