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Le parti islamiste marocain Justice et Développement (PJD) a salué le projet de nouveau code de la famille annoncé par le roi Mohammed VI. La réforme accorde plus de droits aux femmes et pose de sévères conditions à la polygamie et à la répudiation.
Seul parti islamiste autorisé au Maroc, le PJD a indiqué samedi qu’il « salue et soutient l’annonce faite (...) de la réforme du code de la famille en tant que projet pionnier de réforme, estimant qu’il est dans l’intérêt de la famille et de la femme et qu’il constitue un acquis substantiel pour le peuple marocain ».
Le code annoncé par le souverain, qui comporte de profondes réformes, place notamment la famille sous la responsabilité conjointe des deux époux. Il porte à 18 ans, au lieu de 15, l’âge légal du mariage des femmes.
Le parti islamiste « se félicite de la volonté (du roi) d’instituer le projet de réforme du code de la famille sur des fondements conformes aux prescriptions de notre religion tolérante et à ses desseins qui pronent la justice et l’équité et appellent à honorer l’homme », indique encore le communiqué.
Après une percée électorale lors des élections législatives de septembre 2002, le PJD est devenu le premier parti d’opposition au parlement marocain. Ce dernier doit encore adopter le nouveau code.
L’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM, indépendante) a estimé de son côté que le code annoncé constitue « un affranchissement » pour les femmes marocaines. « La rupture est faite, il n’y a plus de chef de famille et il y a égalité de droits et de devoirs entre l’homme et la femme », a déclaré Amina Lamrini, présidente de l’ADFM.
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