L’international marocain du Paris Saint-Germain, Achraf Hakimi, a eu affaire à la justice ce vendredi matin, en lien avec une accusation de viol portée contre lui.
Le journaliste franco-marocain Ali Lamrabet, qui purge une peine de trois ans de prison pour "outrage au roi" et qui observe toujours une grève de la faim "illimitée" a réclamé l’ouverture d’une enquête sur les "mauvaises conditions" de sa détention.Incarcéré dans la prison de Salé (près de Rabat), Ali Lamrabet a entamé le 30 novembre une grève de la faim "illimitée" pour protester contre la "grave détérioration de ses conditions de détention".
Le journaliste a réclamé jeudi, dans un communiqué, l’ouverture de cette enquête après que le ministre de la Justice, Mohamed Bouzoubaâ ait déclaré mercredi sur une chaîne de télévision marocaine qu’il avait des "témoignages" selon lesquels Ali Lamrabet ne fait "l’objet d’aucun harcèlement" en prison."Plus que jamais, j’exige une commission d’enquête", a réclamé M. Lamrabet ainsi qu’une autre médicale "une vraie et non pas une fantôme pour évaluer mon état de santé".
"Il faudrait aussi que cessent les persécutions et que ma condition de prisonnier d’opinion me soit reconnue, ouvrant ainsi la voie à l’amélioration de mes conditions de détention", a-t-il ajouté.Le 6 décembre, l’avocat d’Ali Lamrabet, Me Abderrahim Jamaï avait demandé au ministère de la Justice d’ouvrir "une enquête sur les conditions de détention du journaliste, à faire mener par des personnes indépendantes et non par l’Administration pénitentiaire"."J’ai saisi le ministère des mauvais traitements, coups et blessures subis par M. Lamrabet en prison, et fourni les noms des fonctionnaires responsables", avait souligné Me Jamaï. "La solution de toute cette affaire, avait-il estimé, c’est la libération immédiate d’Ali Lamrabet qui a été jugé, dans un procès inéquitable, pour avoir fait son devoir de journaliste".Accusé notamment d’"outrage à la personne du roi" pour diverses caricatures, Ali Lamrabet a été condamné en appel le 17 juin dernier à trois ans de prison ferme ainsi qu’à l’interdiction de ses deux journaux satiriques "Demain Magazine" et "Doumane".Des ONG marocaines et étrangères ont multiplié ces derniers jours des appels à la libération d’Ali Lamrabet et de Mohamed Lhourd, un autre journaliste qui purge une peine de trois ans pour la publication d’un article d’un intégriste appelant au "jihad".
AFP
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