Fouzi Lekjaa, le ministre délégué chargé du Budget, a déclaré vendredi que le montant des amendes pour trafic de drogues et autres délits, en attente de recouvrement par l’administration des douanes, est estimé à 800 milliards de dirhams.
Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé les autorités marocaines à réduire le déficit budgétaire et à diminuer les subventions sur les produits alimentaires, dans son rapport annuel sur la situation économique du Maroc publié vendredi.
Les administrateurs du FMI, qui ont approuvé le rapport, ont par ailleurs souligné que les performances du Maroc en matière de croissance économique "restent insuffisantes pour générer une baisse significative du chômage et de la pauvreté".
Le conseil d’administration du FMI a demandé au gouvernement marocain de prendre de "nouvelles mesures" pour renforcer la position budgétaire du pays, en souhaitant une réduction du déficit budgétaire à environ 4% du produit intérieur brut (PIB) en 2003 (contre 4,5% en 2002 et 5,8% en 2001) et "en dessous de 3% du PIB à moyen terme".
Le FMI recommande notamment de nouvelles réductions des subventions sur les produits alimentaires, tout "en assurant qu’un filet de sécurité adéquat soit mis en place pour alléger l’impact (de ces mesures) sur les pauvres".
Les administrateurs du Fonds se sont par ailleurs félicités de la volonté du nouveau gouvernement marocain "d’accélérer le rythme des réformes structurelles et du développement du secteur privé".
Ils ont également félicité les autorités marocaines pour avoir réussi à "maintenir une stabilité macroéconomique malgré des conditions météorologiques défavorables et un environnement international difficile".
"Avec l’amélioration de la confiance des entreprises et des conditions météorologiques plus favorables depuis la fin 2002", la reprise économique en cours pourrait s’accélérer avec une croissance de 5,5% en 2003 contre 4,5% l’an dernier, a estimé le FMI.
AFP
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