Cette aggravation est due au recul des exportations qui ont baissé de 9,6%, à 20,3 mds dirhams (1,9 md EUR), tandis que les importations ont augmenté de 9,3% à 32,3 mds dirhams (3 mds EUR).
La vente des phosphates et dérivés a chuté de 3,6%. Mais la plus importante baisse, note l’Office des Changes, a concerné les exportations "hors phosphates" qui ont reculé de 10,6%. Ces exportations ont été de 17,1 mds dirhams contre 19,2 mds dirhams pour la même période de 2002.
Les transferts financiers des Marocains résidant à l’étranger, qui constituent une importante source de devises pour le royaume, ont baissé à leur tour de 4,3% à 400 millions d’euros, alors que les investissements et prêts privés étrangers ont reculé de 13,3%.
Toutefois, note l’Office des changes, les avoirs extérieurs nets de l’Institut d’émission "dépasse" l’équivalent de 102,7 mds dirhams (9,5 mds .
Pour l’ensemble de l’année 2002, les importations marocaines avaient augmenté de 3,7% à 12,1 mds EUR et les exportations de 6,2% à près de 8 mds EUR. Le déficit commercial, qui était resté important, avait enregistré un léger recul de 0,8% sur un an.
A la fin 2002, les grands pays de l’Union Européenne sont restés les principaux partenaires commerciaux du royaume, la France en tête avec 23,7% du total des échanges. L’Espagne est demeurée en deuxième position avec 12,7%, suivie de la Grande Bretagne (5,9%), l’Italie (5,5%) et les Etats-Unis (3,4%).
AFP