La presse ibérique s’est fait l’écho de l’accord du conseil des ministres espagnol, vendredi 18 janvier 2008, de vendre au Maroc un ensemble de huit lance-missiles aériens pour le prix symbolique de un euro. La cession de cet armement, dont la valeur réelle est estimée à 86.848 euros, entre, d’après le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero, dans le cadre de la coopération bilatérale Maroc-Espagne et viserait à renforcer la relation entre les armées espagnole et marocaine.
La Défense ibérique a pour sa part expliqué que l’armement cédé à l’armée marocaine a été remplacé par un arsenal plus moderne et plus sophistiqué.
Certains quotidiens espagnols ont en outre rapporté que les systèmes en question (probablement des CLB-30) serviraient notamment à l’équipement d’avions de chasse tels le Mirage F1, présent dans la flotte de la force aérienne marocaine, ou le Northrop F5. Avec ces équipements, les avions-chasseurs peuvent lancer des bombes comme l’américaine MK-82 (d’une longueur de 2m21, pesant 241 kg et pouvant contenir une charge de 89 kg d’explosifs) appréciée pour son bas prix et son efficacité destructrice. Coïncidence, s’interrogent certains ? Ce “don” de l’armée ibérique est en effet intervenu quelques jours avant la venue du ministre des Affaires étrangères espagnol Miguel, Angel Moratinos au Maroc, le lundi 21 janvier 2008, pour participer à la sixième réunion du groupe 5+5 des ministres des Affaires étrangères.
Cette visite de travail du chef de la diplomatie espagnole a constitué son premier voyage officiel au Royaume après de la crise diplomatique entre les deux survenue après la visite effectuée par le monarque espagnol Juan Carlos et son épouse dans les présides de Sebta et Mellilia les 5 et 6 novembre 2007.
Maroc Hebdo