Ramadan : Deux Marocains arrêtés pour ivresse sur la voie publique
Deux jeunes Marocains ont été arrêtés en flagrant délit d’ivresse sur la voie publique en pleine période du Ramadan, à Skhirat, station balnéaire à environ 30 km de Rabat, par...
Interrogé par la chaîne CNN Arabic, le ministre du Tourisme Lahcen Haddad a tenu des propos assez courageux sur l’homosexualité et le fait de manger en public pendant le ramadan, bien loin de la ligne défendue par certains ministres dans le gouvernement auquel il appartient.
D’abord sur l’homosexualité. Le ministre s’est dit favorable à la dépénalisation de l’homosexualité au Maroc tant qu’il s’agit de personnes adultes et consentantes. De même que les relations hors mariage car ces pratiques, estime-t-il, relèvent la liberté individuelle et il ne faut donc pas qu’elles soient passibles de prison. »
L’été dernier, en plein milieu du ramadan, plusieurs personnes avaient été interpellés et même condamnées à de la prison ferme pour avoir mangé en public, chose interdite par le code pénal. Là encore le ministre du tourisme a un avis qui diffère de la majorité des hommes politiques marocains (et même de la société). Lahcen Haddad s’est dit contre la pénalisation de la rupture du jeûne du ramadan en public et de façon volontaire.
Le code pénal marocain dans son article 222 est clair : "tout individu notoirement connu pour son appartenance à l’Islam qui rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le ramadan est passible de un à six mois d’emprisonnement et d’une amende".
Et selon le très controversé article 489 du code pénal, toute personne ayant des relations sexuelles avec une personne de même sexe se voit condamnée à une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison, en plus d’une amende.
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