Un consensus trouvé entre le Parti de la justice et du développement (PJD) et les autres composantes de la majorité gouvernementale a permis de conforter la réélection de Habib El Malki à la tête de la Chambre des représentants.
« Ce consensus intervient en reconnaissance de l’important rendement législatif fourni localement sous la présidence d’El Malki, mais aussi de la diplomatie parlementaire qu’il a efficacement menée à l’étranger au service de la défense du dossier de l’intégrité territoriale du Maroc », écrit ainsi le journal Assabah.
En clair, le PJD aura choisi d’aller dans le même sens que ses autres partenaires au gouvernement, même si cela aura nécessité de sacrifier les chances de ses propres cadres. Il faut souligner que cette « union sacrée » au sein de la majorité a étouffé dans l’œuf les ambitions du PAM et de l’Istiqlal qui pour autant n’ont pas encore dit leur dernier mot.
Dans son analyse, le quotidien Al Akhbar, quant à lui, parle plutôt d’une nouvelle sanction que le PJD a décidé d’infliger à Amina Maelainine, à la faveur « du renouvellement du bureau et des structures de la Chambre des représentants ». A l’actuelle 7e vice-président de la Chambre des représentants, il est notamment reproché de « s’être exhibée récemment, à Paris, en jean moulant, mini-jupe et sans le moindre voile ».