Renault ambitionne d’ici 2027 de lancer huit nouveaux modèles hybrides et électriques (E-Tech) et de doubler le bénéfice net par unité vendue hors d’Europe et notamment au Maroc.
Vent de panique chez les automobilistes. Tout véhicule aux vitres teintées risque de se faire verbaliser par les agents de la circulation. En prime, la voiture peut être conduite à la fourrière. Officiellement, les raisons qui sont à l’origine de cette campagne seraient d’ordre purement sécuritaire. C’est du moins les explications avancées par les responsables de la Direction générale de la Sûreté nationale.
Ils constituent un danger pour la sécurité publique”, indique un haut responsable contacté par L’Economiste. Et d’ajouter qu’il s’agit bien “d’une conduite illégale où le conducteur peut être victime d’un accident et même en causer. Toutes les directions de la Sûreté nationale, et sans exception, ont reçu des instructions pour ce type de véhicules.
De quels dangers s’agit-il ? En principe, l’application de minces films ou d’enduits de métaux ou de matériaux semi-conducteurs modifie la transmittance, la réflectivité et l’absorptivité d’une surface. Pour les autorités marocaines : verres teintés et insécurité semblent aller de pair. Selon la Direction générale de la Sûreté nationale, une voiture aux vitres fumées et plaque falsifiée a dévié avant-hier à Kénitra un barrage de la police, causant la mort d’une femme et des dégâts matériaux. Ces malfaiteurs seraient toujours en fuite.
Au niveau de Casablanca, les instructions consistent à informer le citoyen propriétaire d’une telle voiture, au moment du contrôle, de la gravité de la situation. La démarche comporte trois procédures. D’abord, l’avertissement. Ensuite, la contravention et enfin, la saisie de la voiture, avec une amende de 400 DH. Reste que cette opération n’a aucune base juridique. A ce jour, aucune loi ni circulaire ne mentionnent l’interdiction des vitres teintées. “Des dispositions sont en discussion entre les ministères concernés et pourront aboutir à un projet de loi au niveau du code de la route”, est-il expliqué.
Pour sa part, le ministère du Transport et de la Marine marchande dégage sa responsabilité et souligne que “cette décision d’interdire ces vitres fumées émane des instances policières”. En tout cas, aucune circulaire ni disposition spéciale pour ces vitres n’ont été élaborées au sein de ce département. Même réaction de la part du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Environnement et celui de l’Intérieur .
Source : l’économiste
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