Nous avons vu comment toutes les composantes et les nombreux cortèges avaient non seulement condamné les crimes abjects du 16 mai, mais aussi les discours et les formations intégristes du PJD à la secte d’Al Adl wa Al Ihssane, en passant par tous les sigles de la nébuleuse intégriste.
L’initiative mise en place par l’Organisation marocaine de lutte contre la culture de la haine et de la xénophobie, découle de cette position de la Nation, qui dit clairement, que, "désormais, le temps du laxisme est terminé".
Dans le texte d’orientation qui a servi de base de débat, à la rencontre pour la constitution de l’Organisation, les initiateurs de cette action estiment que le temps de l’ambiguïté vis-à-vis du discours de la haine est révolu, que le projet national démocratique et moderniste ne peut s’arranger du laxisme à l’égard du discours de la haine, de l’idéologie qui a, pendant des années, diffusé le poison du racisme et de l’appel au meurtre.
Et c’est sur la base de ce préalable que l’Organisation marocaine de lutte contre l’idéologie de la haine fonde son action qui consistera à lutter pour l’éradication de la culture de la haine sur tous les plans, pédagogique, social, législatif, dans les médias, etc.
Fondée, il y a à peine trois jours, cette organisation reçoit déjà des centaines de communications téléphoniques, de fax et de e-mail, parvenant de toutes les régions du Maroc.
Et dans ce flux continu, les diverses réactions venant du Nord, du Sud, des provinces du Sahara, du Centre, des milieux des universitaires, des enseignants, des fonctionnaires, des jeunes élèves et des étudiants, des milieux d’affaires, des commerçants, de beaucoup de femmes, ont un trait commun qu’il est essentiel de souligner.
Des citoyens, beaucoup de citoyens, et contrairement à ce que des esprits chagrins ont véhiculé pendant des années, sont opposés au discours et à l’idéologie de la haine que les intégristes ont fait subir, pendant longtemps au pays.
Aujourd’hui, avec la mise en place de l’Organisation marocaine de lutte contre l’idéologie de la haine et de la xénophobie, on passe du simple constat à celui de l’action contre cette idéologie. Cette grande mobilisation des citoyens, engagés politiquement ou pas, est un soutien d’une importance vitale. Pour améliorer la communication et en attendant, la très rapide mise en place des structures locales, les fondateurs de l’organisation mettent à la disposition des citoyens, l’adresse e-mail suivante :
Libération ( Casablanca )