Dans un courrier adressé à la présidente du Conseil, Latifa Akherbach, le BMDH a souligné que "les femmes et les jeunes filles figurant dans les vidéos de "Routini Yawmi", qui sont en majorité mariées et mères de familles, sont responsables de la dislocation des foyers".
Librement accessibles aux adultes comme aux enfants mineurs, les vidéos sont "une vraie menace pour les structures familiales", car "elles incitent au manque de respect et à la dépravation des mœurs au sein des foyers", a précisé le bureau dans son courrier.
Ces vidéos à "caractère obscène et violent" ne sont nullement censurées par YouTube, déplore le président du BMDH, qui appelle la haute autorité à intervenir rapidement pour arrêter "ces chaînes qui portent atteinte à l’image de la société marocaine".