Lors de leur troisième conseil d’association, qui s’est tenu aujourd’hui, l’Union européenne et le Maroc ont décidé d’intensifier la coopération bilatérale, dans le cadre de leur accord d’association, en créant six sous-comités stratégiques compétents dans les matières suivantes : marché intérieur ; industrie, commerce et services ; transport, environnement et énergie ; recherche et innovation ; agriculture et pêche ; justice et sécurité.
Ces nouveaux sous-comités auront pour tâche de contrôler la mise en œuvre des priorités fixées dans le cadre du partenariat et le rapprochement des législations. Le Commissaire Patten a déclaré à ce sujet : C’est la première fois qu’un réseau de comités aussi ambitieux et aussi complexe a été mis sur pied par l’Union européenne en collaboration avec un pays partenaire du sud méditerranéen. Notre dialogue était arrivé à maturité et ce nouvel ensemble de forums était un instrument concret et pragmatique indispensable pour continuer à approfondir nos relations. J’espère que cet exemple sera suivi dans nos relations avec d’autres pays de la région.
Ces six nouveaux sous-comités feront rapport au comité d’association (au niveau des hauts fonctionnaires) et s’ajouteront aux autres comités ou groupes de travail déjà prévus par l’accord d’association (groupe de travail sur la migration et les affaires sociales, comité de coopération douanière, dialogue économique).
Les nouveaux sous-comités étendront la coopération en fixant des objectifs clairs à court, moyen et long terme. La structure décrite ci-dessus correspond à celle qui a été instaurée par les autres accords conclus par l’UE (notamment avec les pays d’Europe centrale et orientale et la Turquie), tout en tenant compte de la spécificité des partenaires méditerranéens de l’UE.
Contexte :
L’accord d’association conclu entre l’UE et le Maroc est entré en vigueur le 1er mars 2000 et prévoit l’établissement d’une zone de libre échange entre l’UE et le Maroc au plus tard le 28 février 2012. Les accords d’association forment la base juridique des relations entre l’Union européenne et les pays qui participent au processus de Barcelone. Les conclusions de la conférence de Marseille de novembre 2000 demandent l’élargissement des objectifs et l’approfondissement de nos relations avec les pays de la Méditerranée dans le cadre des accords d’association. Les pays Euro-Med avec lesquels les accords sont en vigueur, sont demandeurs d’une plus grande coopération dans les différents domaines couverts par les nombreuses dispositions que ces accords contiennent. Le gouvernement marocain a en particulier manifesté à plusieurs reprises son souhait d’obtenir un statut avancé dans ses relations avec l’UE (moins que l’adhésion, plus que l’association).
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