Yahya Attiat-allah, nouvelle recrue d’Al-Ahly au poste d’arrière gauche, se retrouve sous le feu des projecteurs, mais pas pour les meilleures raisons. Une prise de poids significative menace sa participation aux prochains matchs du club égyptien.
Les avocats du journaliste Ali Lamrabet, en grève de la faim depuis le 6 mai et hospitalisé d’urgence lundi à l’hôpital Avicenne de Rabat, ont affirmé lundi dernier avoir été empêchés de se rendre à son chevet après son transfert de la prison où il était incarcéré.
“Nous dénonçons cette interdiction de la police, qui constitue une violation de nos droits et ceux de notre client”, a affirmé à l’AFP Me Abderrahim Jamaï, l’un des avocats d’Ali Lemrabet, un journaliste franco-marocain condamné à 4 ans de prison le 21 mai pour “outrage à la personne du roi”. Sa nationalité française, qui n’était pas connue lors de son procès, n’a été révélée que lundi, par des membres de sa famille. M. Lemrabet a été transporté lundi vers l’hôpital Avicenne dans un état “très affaibli” et placé sous perfusion, a indiqué son médecin à l’organisation de défense de la liberté de la presse, Reporters sans frontières (RSF) dont il est le correspondant au Maroc. “Il ne peut plus boire depuis hier. Il vomit tout. Il a le plus grand mal à articuler. Il ne peut plus se déplacer”, a ajouté le médecin. Les deux hebdomadaires que dirige Ali Lemrabet, Demain Magazine et Doumane (arabophone) ont été interdits par le tribunal de première instance de Rabat. Il a été condamné à quatre ans de prison ferme, à l’interdiction de ses deux publications et à 20 000 dirhams d’amende (environ 2 000 euros) pour “outrage à la personne du roi” et atteintes au “régime monarchique” et “l’intégrité territoriale” du pays.
Liberté, Algérie
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