Zones oasiennes au Maroc : 105 milliards DH d’investissements publics
Le Maroc a investi 105 milliards de dirhams dans les zones oasiennes et arganières, dépassant ainsi le montant prévu dans la stratégie de développement (2012-2020), qui est de...
Extraite du fruit de l’arganier, l’huile d’argane est connue pure depuis des siècles par les berbères de l’Atlas, mais c’est seulement quelques années qu’elle connaît un succès sans égale en Europe et suscite l’intérêt des laboratoires.
L’origine de l’arganier
L’arganier est un arbre spécifiquement marocain ; il n’existe nulle part ailleurs dans le monde. C’est un arbre très ancien dont les origines remontent à l’ère tertiaire. Connu depuis des siècles par les populations berbères du Sud-Ouest marocain, l’arganier en constitue la principale ressource. L’homme, l’animal et la nature bénéficient ainsi de la puissante résistance et de la générosité de cet arbre magnifique et magique.
D’une hauteur de 15 cm et d’une durée de vie de 150 à 200 ans, l’arganier constitue la deuxième essence forestière du Royaume après le chêne vert et juste avant le thuya. Cet arbre très résistant à la sécheresse et à la chaleur pousse d’une façon sauvage et en abondance dans les régions arides et semi-arides du sud-oust marocain sur 823 000 hectares ; où il joue un rôle irremplaçable dans la préservation de la biodiversité. Grâce à son système racinaire puissant l’arganier lutte vaillamment contre l’avancée du désert . Outre sa fonction écologique, l’arganier présente un grand intérêt économique car c’est un arbre à usages multiples. En effet, chaque partie de l’arbre est utilisable et elle est une source de revenus ou de nourriture pour l’usager.
Sa coquille est utilisée comme combustible et pour la menuiserie, ses feuilles et sa pulpe pour le fourrage, ses amandons pour l’huile d’argane et son tourteau pour l’alimentation du bétail. Ainsi l’arganier assure la subsistance de quelques trois millions de personnes. Il permet également de stabiliser les populations des campagnes et donc de limiter le phénomène de l’exode rural puisqu’il demande 20 millions de journées de travail par an.
L’arganier est profondément ancré dans la vie quotidienne des populations du Souss. Ces dernières le considèrent comme une providence du ciel.
La Suite bientôt
Par AICHA Bara pour central.ma
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