
Sur la toile, des activistes appellent les Marocains à faire preuve de vigilance lorsqu’ils circulent sur certaines routes du nord du Maroc.
Dès que la saison estivale pointe du nez et que démarre l’opération transit, un sujet devient incontournable : les Marocains résidant à l’étranger (MRE). Chacun y va de son couplet et de sa réflexion soit pour souhaiter la bienvenue à cette communauté soit pour égrener la litanie de ses revendications insatisfaites.
Ce qui ressort des récriminations, c’est que les pouvoirs publics ne lui accordent pas une attention qui soit à la mesure de son statut de premier pourvoyeur en devises du pays d’origine.
En fait, ce discours qui commence à lasser péche par son caractère réducteur en ce sens que ses tenants tendent à ne voir dans les MRE que des “transféreurs“ d’argent dans les comptes du Royaume. Dès que le volume des flux financiers augmente, le bonheur monte d’un cran dans les sphères officielles et bancaires. Si ces transferts évoluent, c’est que les MRE aiment plus le Maroc. Il n y a pas trente-six mille explications. Comme si Ce qui ressort des récriminations, c’est que les pouvoirs publics ne lui accordent pas une attention qui soit à la mesure de son statut de premier pourvoyeur en devises du pays d’origine.
Dès que le volume des flux financiers augmente, le bonheur monte d’un cran dans les sphères officielles et bancaires. Si ces transferts évoluent, c’est que les MRE aiment plus le Maroc. Il n y a pas trente-six mille explications. Comme si l’amour du pays pouvait être indexé sur l’importance des fonds envoyés. Tout cela n’est pas très flatteur pour les ressortissants marocains issus de l’immigration.
Transfert ou pas, argent ou non, ces derniers aiment leur pays. Certains ne transfèrent pas des sous- et ils sont nombreux- parce qu’ils n’ont peut-être pas un salaire qui leur permet de faire des économies. D’autres touchent un revenu confortable mais n’ont pas envie de mettre leur épargne dans les banques marocaines. Chacun sa situation et son choix. Il faut donc découpler le thème de l’immigration et des MRE des contingences financières. La question est trop sérieuse pour la considérer seulement sous l’angle matériel.
Il importe alors de regarder la diaspora marocaine de l’étranger avec d’autres lunettes et de réinventer une autre politique à son égard. Une politique qui soit proche des véritables préoccupations des MRE étant entendu que ces dernières ne se ressemblent pas selon que l’intéressé habite en France, en Allemagne, en Italie, aux Etats-Unis, au Canada ou en Afrique. Une meilleure compréhension des problèmes des MRE réside dans la nomination du personnel consulaire parmi les membres de cette communauté au lieu de le recruter à partir de Rabat. Les Marocains de l’étranger sont connus pour être dispersés et souvent livrés à eux-mêmes. Il convient de les aider à s’organiser en associations capables d’être des interlocuteurs fiables aussi bien des autorités du pays d’accueil que de celles de la terre d’origine. L’affaire des attentats de Madrid où sont impliqués des ressortissants marocains est une alerte grave qui a montré que de jeunes nationaux établis en Espagne sont travaillés par les démons de l’extrémisme.
Un MRE bien loti aime naturellement investir dans son pays. Mais encore faut-il savoir l’encadrer en l’orientant vers des secteurs porteurs et en le protégeant des arnaqueurs qui sont légion.
Il est plus rentable de reconsidérer la question migratoire à la lumière de ces données plutôt que de considérer les MRE comme une poule aux œufs d’or. Tout cela n’est pas très flatteur pour les ressortissants marocains issus de l’immigration.
Transfert ou pas, argent ou non, ces derniers aiment leur pays. Certains ne transfèrent pas des sous- et ils sont nombreux- parce qu’ils n’ont peut-être pas un salaire qui leur permet de faire des économies. D’autres touchent un revenu confortable mais n’ont pas envie de mettre leur épargne dans les banques marocaines. Chacun sa situation et son choix. Il faut donc découpler le thème de l’immigration et des MRE des contingences financières. La question est trop sérieuse pour la considérer seulement sous l’angle matériel.
Il importe alors de regarder la diaspora marocaine de l’étranger avec d’autres lunettes et de réinventer une autre politique à son égard. Une politique qui soit proche des véritables préoccupations des MRE étant entendu que ces dernières ne se ressemblent pas selon que l’intéressé habite en France, en Allemagne, en Italie, aux Etats-Unis, au Canada ou en Afrique. Une meilleure compréhension des problèmes des MRE réside dans la nomination du personnel consulaire parmi les membres de cette communauté au lieu de le recruter à partir de Rabat. Les Marocains de l’étranger sont connus pour être dispersés et souvent livrés à eux-mêmes.
Un MRE bien loti aime naturellement investir dans son pays. Mais encore faut-il savoir l’encadrer en l’orientant vers des secteurs porteurs et en le protégeant des arnaqueurs qui sont légion.
Il est plus rentable de reconsidérer la question migratoire à la lumière de ces données plutôt que de considérer les MRE comme une poule aux œufs d’or.
bladi.net d’après Aujourd’hui le Maroc
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