Les enfants de Khalid Skah démentent leur enlèvement

3 février 2010 - 19h16 - Maroc - Ecrit par : L.A

Tariq et Selma, les enfants de Khalid Skah, exfiltrés du Maroc en juillet 2009, ont tous deux nié avoir été enlevés lors d’une émission sur la chaîne norvégienne TV2 Nyhetskanalen mardi soir.

"C’était notre propre choix de fuir", a déclaré Tariq (13 ans) à la chaîne norvégienne. "Nous ne pouvions pas vivre une vie normale, nous ne pouvions pas aller à l’école", ajoute Selma, 16 ans.

Ces déclarations interviennent quelques jours seulement après que la Norvège ait avoué sur l’implication de ses diplomates dans l’enlèvement. Un employé de l’ambassade de Norvège à Rabat et deux militaires auraient organisé l’enlèvement. Officiellement, ces personnes auraient agi sur leur temps libre et à l’insu d’Oslo.

Pour Khalid Skah, il s’agit d’une simple manipulation : "Les enfants sont manipulés par le gouvernement norvégien et leur mère", ils "parlent sous la pression en répétant ce que disent les responsables norvégiens" (AFP).

Khalid Skah et son ex-femme d’origine norvégienne, Cecile Hobscot, se disputent la garde des enfants depuis plus de 2 ans. Les parents ont tous deux obtenu la garde des enfants dans leurs pays respectifs.

Mardi, les autorités marocaines ont demandé à la Norvège de traduire en justice les trois personnes impliquées.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Télévision - Norvège - Enfant - Khalid Skah

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : une école mise en vente avec ses élèves ?

Au Maroc, un agent immobilier se retrouve malgré lui au cœur d’une polémique après avoir publié une annonce de vente d’une école privée en incluant les élèves.

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

Ramadan 2024 : le programme très marocain d’Al Aoula

La chaîne de télévision marocaine Al Aoula a concocté un programme alléchant pour ses téléspectateurs à l’occasion du mois sacré de Ramadan.

Maroc : un ministre veut des toilettes pour femmes dans les tribunaux

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est indigné face à l’absence de toilettes pour les femmes dans les tribunaux, ce qui selon lui constitue un « véritable problème » pour les détenues.

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...

Au Maroc, les élèves fêtent la fin d’année scolaire en déchirant leurs cahiers

Au Maroc, des scènes des élèves déchirant leurs cahiers et livres pour annoncer la fin de l’année scolaire, se sont reproduites.

Maroc : une sortie en voiture vire au drame

Une sortie en famille qui finit en tragédie. Deux sœurs de 19 et 10 ans sont mortes noyées samedi dans le barrage de Smir près de la ville de M’diq, après que l’aînée, qui venait d’avoir son permis de conduire, a demandé à ses parents à faire un tour...

Après « H », Jamel Debbouze revient avec « Terminal »

Canal+ a confirmé cette semaine que la série « Terminal », projet de l’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze, suivra la lignée de la célèbre série « H » qui a connu un très gros succès au début des années 2000.

Des milliers de Marocains privés d’IPTV

Des milliers de Marocains amateurs de films, de séries et de télévision par Internet (IPTV) ont été récemment touchés par une action des forces de l’ordre européennes. Europol et le Service néerlandais d’informations et d’enquêtes fiscales (FIOD) ont...

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.