L’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH) a alerté le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, au sujet du non-enregistrement des nouveau-nés à leur lieu de naissance, l’invitant à trouver une solution définitive à ce problème.
Khadija, la petite bonne de onze ans tuée par la fille de son employeuse fin juillet à El Jadida, a été torturée de façon sadique. La mise en cause l’a affirmé elle-même aux enquêteurs. Elle ne se contrôlait plus et a battu à mort la petite bonne au moyen du tuyau d’une bonbonne de gaz.
Face à la sauvagerie des coups, la petite Khadija aurait voulu se défendre, ce que n’a pas supporté sa tortionnaire qui a pris des sandales et s’est mise, selon ses propres aveux, à frapper la fillette à la tête et au corps, jusqu’à ce qu’elle s’effondre inerte.
Les photos de la défunte publiées par le quotidien Akhbar Al Yaoum reflètent la nature des sévices qu’elle a subis pour ne pas avoir lavé convenablement une chemise achetée par le mari de son employeuse à 750 dirhams.
Le mari lui n’est pas intervenu pour sauver la petite Khadija après plus d’une heure de torture et de cris de douleurs, et aurait préféré sortir prendre un café à l’extérieur.
Originaire du douar Tagadirt, à Imintanout, une région du grand Atlas connue pour la beauté de sa nature, Khadija avait quitté les bancs de l’école à l’âge de 7 ans pour travailler comme bonne à 400 dirhams par mois à Marrakech, avant d’être recrutée à Casablanca au même prix.
La petite victime avait insisté pour accompagner la fille de son employeuse à El Jadida parce qu’elle voulait voir la mer, dont elle avait beaucoup entendu parler. Elle mourut sans que son vœu ne soit exaucé.
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