Le nom d’André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI, est cité par la presse
"J’ai reçu vendredi, un appel d’un numéro avec l’indicatif du Maroc. Au bout du fil, un fonctionnaire et membre de la maison royale qui me propose d’investir au Maroc, pour bénéficier des exonérations fiscales dont les taux sont inférieurs à celles de l’Espagne, d’un accompagnement pour la création d’entreprises ainsi que des facilités pour exporter du Maroc vers d’autres pays sur le continent africain ", confie à El Español, un homme d’affaires juif spécialisé dans la vente et l’exportation de chaussures à Melilla. Tout en promettant de réfléchir à l’offre, il a fait comprendre à son interlocuteur qu’il n’avait pas de visées sur le Maroc et qu’il envisageait de prospecter plutôt en Israël.
Un autre homme d’affaires a été également contacté par le palais royal marocain. Il s’agit du distributeur exclusif à Melilla de la bière Amstel produite en Hollande. Une boisson très consommée par les Marocains qui n’hésitent pas à traverser la frontière pour s’en procurer.
Ces deux entrepreneurs, des résidents de Melilla d’origine marocaine, à l’époque où l’Espagne avait autorisé le passage clandestin de 5 000 Juifs de Casablanca, Tanger et Fès vers la péninsule, ont été contactés par André Azoulay, conseiller aux Affaires économiques et financières du roi Mohamed VI depuis 1991, croit savoir le journal qui souligne que des grossistes juifs de grandes marques d’articles de pharmacie et de parfumerie installés à Gibraltar, ont été également contactés dans ce sens.
Par ces appels de pied, le Maroc entend attirer les investissements afin de développer une zone commerciale à proximité des frontières et des ports, pour asphyxier Ceuta et Melilla.