La question est posée par le président de la ville de Melilla, Eduardo de Castro, qui se demande si le Maroc, en refusant d’inclure les deux villes autonomes, ne cherche pas à les asphyxier encore plus. Le responsable politique fait référence aux informations selon lesquelles Marhaba 2020 devait commencer le 15 juillet prochain, et pour la première fois en plus de 30 ans, les deux villes seront écartées.
Eduardo de Castro explique, à demi-mot, que le mouvement important de passagers et de véhicules était une source non négligeable de revenus pour les deux villes. Selon lui, ce ne serait pas lié qu’à la crise sanitaire due au coronavirus, mais le mutisme des autorités marocaines "pourrait avoir d’autres intentions inavouées".
"D’abord la fermeture de la douane commerciale, puis de la frontière et cet épisode montre que cela fait partie d’un plan", a ajouté le président de Melilla, qui a laissé entendre que le fait d’exclure Ceuta et Melilla ferait partie d’un plan global.