La ministre des Affaires étrangères, Arancha González-Laya, s’est présentée au Congrès pour exposer l’état des nouvelles relations entre l’Espagne et Gibraltar, un modèle qu’elle souhaite étendre « aux deux rives du détroit », Ceuta et Melilla.
« De même que la prospérité de la rive européenne nécessite une imbrication entre Gibraltar et Algésiras sur des fondations saines, la prospérité de la rive africaine sera une chimère si une vision similaire n’est pas promue entre Ceuta et Melilla et les régions marocaines voisines », a déclaré Arancha González, devant la commission mixte pour l’UE.
Pour elle, il s’agit d’un préalable déterminant. C’est « le premier pas vers une zone de prospérité partagée » qui englobe toute la zone du détroit de Gibraltar, ajoutant que « seul un développement harmonieux et une prospérité entre les deux rives garantissent l’avenir de chacun. »
González Laya a indiqué par ailleurs que Gibraltar devra appliquer la législation de l’UE sur la TVA, les taxes spéciales et appliquer le tarif européen commun afin d’éviter des distorsions dans le « marché intérieur et dans l’économie de la région.