Des activistes marocains ont lancé sur les réseaux sociaux, une campagne pour demander la révocation des présidents des fédérations sportives n’ayant remporté aucune médaille lors des Jeux olympiques de Paris.
La médaille d’or enlevée, mardi à Athènes, par Hicham El Guerrouj, premier titre olympique marocain sur le 1.500 m, est venu au bon moment pour El Guerrouj qui en avait sérieusement besoin, a déclaré le directeur technique, Aziz Daouda.
"Cette médaille d’or qui faisait encore défaut au palmarès pléthorique de Hicham est venue à point nommé dans un moment difficile pour le meilleur demi-fondeur qui souffrait dernièrement de problèmes de santé", a-t-il souligné, ajoutant que cette victoire confirme que "l’épreuve est une spécialité marocaine". Le titre olympique de Hicham et de vice-championne de Hasna Benhassi sont le fruit du travail sérieux, assidu et responsable, et de l’abnégation dans les préparations des athlètes mais également des cadres techniques nationaux et de l’ensemble des composantes de la famille de l’athlétisme national, a dit Daouda. Pour le président du comité provisoire chargé de la gestion de la Fédération royale marocaine d’athlétisme, M’hamed Aouzal, cette victoire vient récompenser le sacrifice d’un athlète et orner son tableau de chasse d’une couronne olympique qui lui faisait cruellement défaut. L’or de Hicham et l’argent de Benhassi sont des stimulants pour les autres athlètes encore en compétition, a poursuivi Aouzal.
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