L’ancien agent consulaire marocain à Barcelone, Hamid Chraite, se trouve dans une situation délicate. Il est sous la menace d’une extradition au Maroc, une demande approuvée par le Parquet de l’Audience nationale.
La Cour de Cassation italienne a rejeté jeudi l’extradition vers le Maroc d’un imam du Nord de l’Italie qui avait été validée par le tribunal de Brescia (nord) il y a près d’un an. Dans son arrêt, la Cour de Cassation a annulé la décision prise par la Cour d’appel de Brescia le 27 février 2004 qui s’était prononcée en faveur de l’extradition" de Mohamed Rafik, à la demande de la magistrature de Rabat qui le réclamait pour "terrorisme fondamentaliste".
Le procureur de la juridiction suprême s’était prononcé jeudi matin pour l’annulation du décret favorable à l’extradition. L’avocat de Rafik, Diego Mongiu, s’est félicité de cette décision, car "la demande d’extradition était très confuse", a-t-il dit en affirmant que le parquet lui même l’avait reconnu.
"Pour extrader quelqu’un, il faut des éléments concrets qui manquaient dans ce cas. Il suffit de penser que le Maroc, dans sa demande, affirmait que Rafik était impliqué dans les actes de terrorisme, sans plus de précisions, en 1996. Or, la loi antiterroriste au Maroc est entrée en vigueur en 2003", a affirmé le défenseur. Mongiu a exclu que la demande d’extradition concernant Rafik concerne les attentats de Casablanca commis le 16 mai 2003.
Map - L’Economiste
Ces articles devraient vous intéresser :